La vie, aussi banale soit elle, peut changer quand tout devient Ok ! Pour exemple, dans une ville où, après des années de guerre contre le mal, cinq jeunes filles fêtent la paix.
_Chui une guerrière de la Lune ! Mon nom est Sailor Vénuuuuuuuuuus !! Et au nom de la l’amour je vais punir tous les méchants !!!
Une rencontre chanceuse peut changer ton avenir,
Yaten se retourna en voyant le regard figé de Taiki et faillit faire un arrêt cardiaque. La piste était dégagée, et au centre une déesse bougeait. Sa veste orange pâle volait au-dessus de son jean foncé. Ses longs cheveux blonds s’enroulaient autour de son corps comme un serpent caressant... Son corps…
Il n’y a qu’une seule chose très importante que tu ne peux confier à personne
Yaten mit quelques secondes avant de réaliser que c’était Minako. Puis quelques secondes de plus pour se rendre compte que la voix cristalline, sensuelle, qui chantait était celle de la jeune fille.
Oublie hier où tu pouvais tout faire,
Le refrain s’engagea et Minako défit les boutons de sa veste lentement, sans cesser de bouger, ses gestes fluides, sensuels, presque félins…Oui, c’était ça : félins…
Peut-être que tu trouveras ça bien, oui, je suis sûr que ça te plaira
_Yaten ! Hurla presque Taiki, fais quelque chose !!!
Peut-être que tu trouveras ça bien, oui, je suis sûr que ça te plaira
Taiki tomba sous la table et décida sagement d’y rester, tandis que le dernier bouton de la chemise de Minako se défaisait sous les hurlements de la foule, dévoilant un débardeur noir collant à sa peau.
Dès le moment où tu te lèveras, chaque chance t’échappera,
Satisfait de la réaction de Yaten, Minako entreprit d’accentuer ses mouvements, le regard prédateur, caressant les joues et les gorges de ceux qui l’entouraient du bout des doigts, sans se laisser toucher, s’éloignant de Yaten, se rapprochant, le regardant puis l’ignorant.
Il n’y a qu’une seule règle : la lâcheté n’est pas acceptée
Sa veste glissait de plus en plus de ses épaules, les révélant luisantes de transpiration, et le haut noir moulant, dévoilant son nombril et les formes de son corps. Le tissu du pantalon semblait comme une seconde peau, resserré par l’humidité et la chaleur.
Continue simplement à courir sur les rails pour quelqu’un
Yaten, l’esprit embrumé, incapable de prendre en compte les avertissements affolés de son côté guerrier, sentait la température de son corps augmenter considérablement.
Que tu n’es pas satisfait du lieu où tu te trouves
Lorsque enfin Yaten réalisa que Minako était trop proche de lui, il fit un geste pour s’enfuir, le cœur curieusement battant entre la peur et l’excitation, mais Minako le plaqua sur la chaise sans cesser de chanter et Yaten se découvrit incapable de détacher le regard des lèvres qui bougeaient devant son visage, prononçant des mots que le jeune Three Light ne comprenait plus depuis longtemps. Le souffle léger et chaud qui s’en échappait lui caressait le visage.
Même si tu prends ton courage à deux mains et reprends ton souffle,
La foule autour d’eux s’était mise à hurler avec excitation, en demandant plus, tandis que la déesse de l’amour dansait lascivement autour d’un guerrier Sailor complètement tétanisé.
Peut-être que tu trouveras ça bien, oui, je suis sûr que ça te plaira
Yaten reprit ses esprits au moment où les mains de Minako se glissaient dans sa chemise déchirée
Peut-être que tu trouveras ça bien, oui, je suis sûr que ça te plaira
Les yeux bleus étincelèrent un peu plus fort, et ses mains continuaient à caresser le torse du jeune Japonais en achevant les derniers mots de la chanson.
Tu es toujours plein de rêves… ne crains rien
La salle retentit d’applaudissements, de cries et de sifflements. Un instant déstabilisé, Yaten attrapa les mains de Minako et la regarda le plus fermement qu’il pouvait.
OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo
Le lendemain, Usagi, Ami, Rei, Makoto, Seiya et Taiki fut surpris mais heureux de voir Minako et Yaten se tenir par la main. Tout était absolument Ok ce jour là et seuls les rires remplissaient cette journée.
OWARIIIIIIIII!!! Fin
Amy, Rei et Makoto ne purent s’empêcher une goutte de sueur format animé japonais de couler le long de leur tempe.
Heureusement que depuis la fin du chaos, Sailor Moon était devenu très célèbre, ainsi que ses compagnes et étaient l’idole des jeunes enfants, sinon Minako aurait attiré des regards en criant ainsi.
Rei entreprit de rediriger Minako vers le chemin de l'hôtel où elles s’étaient installées toutes les cinq pour la semaine.
Personne n’avait encore compris comment, Usagi et Minako les avaient convaincus de prendre des vacances à Tokyo pour fêter la paix.
Ce n’était que la seconde soirée mais ni Ami, ni Rei, ni Makoto n’étaient pas sûrs de résister la semaine.
Ce soir là, Minako était complètement saoule et elle avait réussi, Dieu sait comment, à mettre de la vodka dans le thé d’Usagi. Cette dernière était secoué par un fou rire et pour ne pas s’écrouler par terre, elle s’agrippa à la première chose qu’elle avait à côté d’elle… C’est à dire, un garçon. Elle se tourne vers lui :
_Rhôôôôô ! SEIYANOUNET ! Mais qu’est ce que tu fais là ?!
Sur le surnom qu’avait donner Usagi, les quatre autres filles se retournèrent… Et virent les Three Light !
_OUAAAAAAAAAAAAAIIIIIIII !!!!! YATEN T’ES REVENUE !! cria Minako –saoul je vous le rappelle-, en se jetant dans les bras dudit Yaten, qui sentit ses joues rougir.
_C’est une bonne surprise, sourit Amy.
_On ne s’attendait pas à vous revoir aussi tôt ! Puis Makoto murmure à l’oreille de Yaten : Tu ne pouvais pas te passer d’elle, hein ?
_Mais… Mais non ! Rougit encore plus Yaten pour maintenant rivaliser avec la couleur d’un tomate trop mur.
_Que nous vaut votre retour parmi nous ?
_Vous n’êtes pas les seuls à vouloir prendre des vacances !
Mais tous, sauf la principal concerné, saoul actuellement, savait que c’était pas seulement pour cette raison ^_^
En moins de cinq minutes, Minako et Usagi les avaient entraînés dans " le dernier bar, on vous le promet ! ".
L’ambiance était survoltée, il faisait une chaleur épouvantable et il y avait un monde fou mais Taiki réussit à leur dénicher une table.
Usagi s’était installé sur les genoux de Seiya et regardait les danseurs autour d’eux avec intérêt. Yaten soupira. Comme les autres, il ne tiendrait certainement pas la semaine, et avec Minako saoule, son plan tombait à l’eau…
Une paire de bras apparurent autour de ses épaules et une voix un peu rauque lui murmura à l’oreille :
_Tout va bien, Yaten-kun ?
Le jeune homme repoussa doucement le bras de Minako :
_Tu es saoule, dit-il d’une voix neutre.
Minako prit un air boudeur et recula un peu. Yaten refusa de la regarder, se concentrant uniquement sur le verre d’eau qu’il avait réussi à trouver au péril de sa vie.
Il ne serait pas contre les avances de Minako si elle n’avait été sobre. Depuis qu’ils se connaissaient, c’est à dire des mois, ils se tournaient autour, mais rien ne se décidait. Yaten ne se sentait pas assez assuré pour faire le premier pas, et Minako se contentait de l’allumer une fois de temps en temps sans être sérieuse, Yaten commençait à se demander si Minako voulait vraiment que quoi que ce soit arrive.
Minako fronça les sourcils. Yaten l’ignorait. Et s’il y avait bien quelque chose qu’elle détestait, c’était qu’on l’ignore.
Au même moment, une musique rythmé explosa dans le bar et un sourire étrange apparut sur le visage de Minako. Si Yaten s’était retourné à cet instant, il aurait reconnu ce regard, ce sourire. La justicière de l’amour était en chasse.
Le corps de Minako se mit à bouger et les gens autour d’elle s’arrêtèrent pour la regarder.
Crois aux miracles
Ce sera OK !
Il n’y a qu’une seule chance, saisis-la, demain il sera trop tard
Prends ton courage à deux mains, prends ta respiration ; crois en toi
La chance est juste devant tes yeux
C’est bon, tout va bien, c’est sûr !
Usagi remuait au rythme de la musique en riant, sur les genoux d’un Seiya qui avait l’air d’avoir très chaud… Makoto poussait des cris d’encouragement enthousiastes alors qu’Ami et Rei essayaient en vain de se cacher derrière leur verre l’air de dire « Je ne les connais ABSOLUMENT pas » !
Yaten fit le geste de se lever mais retomba immédiatement sur sa chaise lorsqu’il croisa les yeux bleus et brillants de Minako qui se passa la langue sur la lèvre inférieure avant de terminer le refrain.
Pour les rêves qui n’ont jamais de fins
Juste pour s’amuser, jusqu’à ce que la pression soit trop élevée…
Ce sera OK !
Il n’y a qu’une chance à saisir : mets ta vie en jeu
Je sais que tu ne peux pas te décider…
Minako s’approcha de lui d’un pas félin sans le quitter des yeux, profondeurs marines brûlantes capturant des émeraudes troublées.
Tu es toujours plein de rêves…ne crains rien
Ca n’a pas d’importance s’ils ne deviennent pas réalité
Tout est parfaitement OK !
Tu es toujours plein de rêves… ne crains rien
Même si tu ne peux pas voir les réponses, crois en toi-même
Puis Minako attrapa soudain les deux parties du col de la chemise de Yaten et tira d’un coup sec, déchirant les boutons avec violence, accompagné par les cris surexcités des spectateurs. La jeune femme panthère s’assit sur les genoux de sa proie.
La chance est juste devant tes yeux
C’est bon, tout va bien, c’est sûr !
_Minako…murmura-t-il avec difficulté. Arrête ça…
La chance est juste devant tes yeux
C’est bon, tout va bien, c’est sûr !
Ca n’a pas d’importance s’ils ne deviennent pas réalité
Tout est parfaitement OK !
Tu es toujours plein de rêves… ne crains rien
Chevauche la vague que tu attends
_Arrête.
Un éclat fit briller le regard de Minako d’une lumière dangereusement suggestive.
_T’as raison, murmura-t-elle, on sera mieux en privé…
Minako salua son public, attrapa la main de Yaten et courut hors du bar…où elle trébucha sur la marche et s’étala sur le sol.
_Zé la tête qui touuuuuurne…
_Idiote, t’es saoule, marmonna Yaten, soulagé quoiqu’un peu déçu que la tension soit retombée. Il soutint Minako jusqu’à l’hôtel, espérant réussir à la coucher, essayant d’ignorer les doigts qui lui chatouillaient délibérément le nuque.
Ils atteignirent enfin la porte de la chambre de Minako et Yaten la poussa dedans.
_Couche-toi, dit-il fermement.
_Seulement si tu viens me border, rétorqua Minako en s’asseyant sur son lit, écartant les jambes avec insolence, son sourire de prédateur de nouveau sur les lèvres.
Yaten se passa une main sur le visage d’un air fatigué et soupira.
_Dors.
Il fit demi-tour pour sortir mais Minako, en quelques pas, le dépassa et ferma la porte, s’y adossant. Sa veste glissa de ses épaules complètement, et Yaten, un peu pâle, remarqua que le premier bouton de son jean était défait. Le jeune guerrier avala difficilement sa salive, les sens de nouveau affolés.
Minako détacha ses cheveux et se passa la main dedans pour les étaler.
_Et mon baiser bonne nuit, alors ?
_Minako… prévint Yaten d’une voix sans conviction.
_Tu as…
Commença la justicière de l’amour en lui passant les bras autour des épaules...
_… Quelque chose…
Elle l’obligea à reculer et Yaten tomba sur le lit sans trop de résistance.
_…A dire, Yaten-kun ?
La bouche de Minako était à quelques millimètres de la sienne.
/Non…Elle est saoul…ça ne doit pas se passer comme ça…Pas comme ça…Pas comme…/
Lorsque enfin les lèvres de la jeune fille se posèrent sur les siennes, Yaten ferma les yeux et toute pensée qui n’était pas Minako le quitta. Son souffle chaud le fit presque évanouir. Il avait l'impression de sentir tout son corps réagir au seul baiser de la déesse de l’amour. Au début, Yaten ne répondit pas mais cela n'arrêta pas Minako d'entrouvrir ses lèvres et de chercher à y passer sa langue. Après quelques hésitations, la bouche de Yaten s'ouvrit et Minako émit un soupir de soulagement. Leurs langues se cherchèrent, se rencontrèrent. Ils expérimentèrent la bouche de l'autre passionnément, comme deux affamés. C'était divin! Ah! S'il avait su qu'embrasser Minako était ainsi, il l'aurait fait depuis longtemps.
Minako libéra ses lèvres et entreprit de lui mordiller la gorge, laissant une marque rouge. Satisfait de la signature, elle retira la chemise du jeune homme pour la jeter à l’autre bout de la pièce, et commença à défaire la ceinture du jeune homme, le bouton de son jean, de plus en plus pressé. Yaten se troubla vaguement, recommençant à se demander s’il devait se laisser faire, alors que la justicière de l’amour déposait des séries de baisers sur son torse.
_Yaten… Commença Minako.
Puis elle posa la tête sur sa poitrine, et ne bougea plus, sa respiration devenant régulière. Déconcerté, Yaten attendit quelques secondes avant de réaliser que Minako s’était endormi.
_Je rêve… marmonna-t-il.
Puis il sourit doucement. C’était mieux comme ça.
Mais lorsqu’il chercha à bouger, Minako s’accrocha à lui avec possessivité.
_Tout est Ok, murmura Yaten en fermant les yeux.
Demain matin, au réveil, il décida de déclarer son amour à Minako
Quelques secondes plus tard, il dormait.